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62 ans,
Professeur agrégé de Mathématiques
Marié, deux enfants,
Maire de La Côte Saint André depuis 2008
Ecouter, comprendre, vouloir et agir
Voilà donc déjà 34 ans que cet Ardéchois a posé les valises familiales à La Côte-Saint-André, destination finale d’un parcours qui l’aura conduit à vivre son enfance en Haute-Savoie, à faire ses études supérieures à Grenoble, puis dans le Doubs et en Ardèche, au fil des affectations de l’Education Nationale.
Professeur agrégé de Mathématiques, comme sa femme, le début des années quatre-vingt les voient rejoindre, lui le collège Jongkind, elle le lycée Hector Berlioz. La famille s’établit au HLM Berlioz, avant de s’installer quelques années plus tard dans la maison de la rue Ninon Vallin.
C’est d’abord aux jeunes Côtois – qui ne le sont plus vraiment aujourd’hui – que Jacky Laverdure doit sa notoriété. Nombre d’entre eux l’ont eu comme prof de math au cours de leurs “années collège”.
Doté d’une autorité naturelle, le prof inspire le respect. Exigeant et rigoureux, ses qualités humaines le conduisent à être attentif et à l’écoute de ses élèves. Ainsi, tout au long de sa carrière il mettra un point d’honneur à aider ceux qui sont à la peine dans l’apprentissage de la discipline pour surmonter leurs difficultés. Considérant que ce n’est qu’en confiance que l’on peut progresser et dépasser l’échec, il encourage et rassure toujours.
Le prof s’investit aussi dans la vie associative Côtoise. Il y gagne des amis et découvre toute la convivialité de la petite ville. Ouvert aux autres, homme de conviction, profondément attaché aux valeurs de progrès, de justice et d’humanisme qui l’ancrent à gauche, Jacky Laverdure sera aussi un syndicaliste ferme sur les principes, républicains en particulier, mais toujours ouvert au dialogue et soucieux de construire.
Elu en 2001, au sein du groupe minoritaire, il sera un conseiller municipal intransigeant dans un esprit constructif. Chaque fois qu’avec son groupe, il estime qu’une décision de la majorité municipale n’est pas conforme à l’intérêt général, il le souligne dans ses interventions, courtoises dans la forme mais fermes sur le fond.
En 2008, l’équipe qu’il conduit est largement élue et il devient alors maire de La Côte-Saint-André. Quand il accède à cette responsabilité, il sait la difficulté de la tâche qui l’attend…
Sa priorité rétablir la situation financière de la ville, très préoccupante. Sans cela, rien ne sera possible, convient il avec son équipe. Il s’y attelle avec calme et détermination et surtout pragmatisme. Sans esquiver quelques décisions courageuses comme celles d’augmenter sensiblement le taux des impôts locaux en 2009 tout en diminuant d’environ 30 % les indemnités des élus. L’objectif de l’équipe : sortir au plus vite et au mieux la ville de l’ornière dans laquelle elle est embourbée comme l’a pointé la Chambre régionale des comptes en 2004 dans son rapport sur les comptes communaux dont elle hérite.
L’enjeu est de taille car pour Jacky Laverdure et son équipe, nombre d’engagements doivent aussi être mis en œuvre pour améliorer le quotidien des habitants, assurer l’avenir et apaiser le climat de la ville.
D’un abord un peu austère qui parfois déroute certains, dès les premiers contacts on perçoit la grande humanité qui l’habite. L’homme est discret, sans doute un peu réservé aussi. Sa force de caractère, c’est la droiture, la franchise et cet attachement viscéral à l’esprit de justice. De la même manière que l’était le professeur qui, au début de son mandat de maire, aura travaillé à mi-temps avant de faire valoir ses droits à la retraite en juillet 2012 pour se consacrer pleinement à sa fonction et à sa ville.
Sa méthode tient en quatre mots : écouter, comprendre, vouloir et agir. Convaincu qu’on n’administre pas une ville en dressant les uns contre les autres, inflexible sur le respect de l’intérêt général, il joue toujours l’équipe, recherche le consensus et s’applique à rétablir “La confiance [qui] est un élément majeur : sans elle, aucun projet n’aboutit” aime t-il rappeler, citant Eric Tabarly[1].
Tenace, une difficulté ne l’arrête pas. Quand elle se présente, il sait mobiliser son équipe pour la surmonter. Ainsi, même s’il ne l’exprime pas, son humilité le retenant toujours, il éprouve sereinement la satisfaction d’avoir remis La Côte Saint-André sur de bons et solides rails. Réussissant même là où on ne les attendait pas ! En s’attaquant par exemple, à la réfection du clocher de l’église, aux travaux du cimetière, ou tout récemment encore en bataillant ferme pour lever les doutes que la fameuse carte des aléas a fait naître.
Au terme du mandat, si le bilan qu’il présente avec son équipe n’est pas flamboyant, il est incontestablement sérieux et solide ! A l’image de l’homme qui aspire naturellement à poursuivre sa mission au service des Côtoises et des Côtois car, même si beaucoup a été fait, Jacky Laverdure sait tout ce qui reste à entreprendre pour aller de l’avant, pour réussir “La Côte-Saint-André pour tous”.
Alexandre Borrego
[1] In Mémoires du large – Éditions de Fallois.
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Allocutions
- Les vœux 2014 aux habitants et acteurs de la vie locale
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