A vos agendas

L’association de soutien aux élus de la minorité vous invite
sous les halles, samedi 14 janvier à partir de 11h00, autour de la galette
pour faire un bilan de l’année écoulée et échanger sur celle à venir.

Sympathisants, curieux, nouveaux habitants …
n’hésitez pas à venir nous faire part de vos avis qui enrichissent toujours le débat.

A propos du conseil municipal du 15 décembre 2022

A ce jour (27 décembre), la diffusion de ce conseil n’est toujours pas en ligne

Le dernier conseil de l’année 2022 aurait pu se dérouler sereinement pour M le Maire, les points à l’ordre du jour n’étant ni complexes ni sujets à polémique ou contestation. Pourtant, trois des huit points à l’ordre du jour ont toutefois été entachés d’erreurs.

Point 1 = approbation du procès verbal de la séance du 24 novembre 2022 : Francis Corréard souligne que la conclusion du point 6 est inexacte (« Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, avec 23 voix pour et 4 voix contre, approuve la modification du tableau des effectifs comme énoncé ci-dessus ») alors qu’il s’agit de l’approbation de la décision modificative n°1 ! Une erreur de « copier-coller » venant du point 4 !
Motif recevable pour une annulation de la délibération qui rendrait la DM inexécutable ?

Point 5 : Revalorisation de l’Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertises (IFSE) : Les fonctions inscrites dans le tableau semblent incorrectes pour les catégories A1, A2 & B1 (la délibération est présentée comme une harmonisation des indemnités avec celles de Bièvre Isère Communauté). D’où vient l’erreur ?

Point 7 : Tarifs publics 2023. Le projet aurait dû être remplacé par une nouvelle version corrigée à la suite de la réunion de la commission (des bases de calcul mal vérifiées). La bonne version n’a pas été envoyée aux conseillers à temps, au grand dam de M le Maire !

Alors, que penser de cette maladie récurrente puisque rares sont les conseils où il n’y a pas d’erreurs relevées dans les délibérations ? Y aurait-il :

  • confusion entre vitesse et précipitation dans la relecture des documents ?
  • délai insuffisant entre le passage en commission et le passage en conseil ?
  • discussion superficielle des délibérations au sein de l’exécutif municipal ?

Et que penser du silence assourdissant des élus de la majorité sur ces dysfonctionnements ?

Finalement, c’est confortable de se reposer sur les quatre élus d’une opposition qui n’a rien d’autre à faire que son travail d’élu !

Lien vers les délibérations

Soirée d’échange citoyen du 28 novembre 2022

Un franc succès pour cette soirée consacrée au thème : « Collectivités et citoyens, évoluons vers un territoire durable« .
L’association La Côte Saint-André Pour Tous peut légitimement être fière puisque près d’une centaine de participants étaient présents pour échanger avec les trois intervenants.
La qualité et la courtoisie ont été de mises lors des échanges qui suivaient chacune des interventions, contribuant ainsi à la richesse des idées proposées.

Les trois intervenants : Pierre Jouvenal ; Elsa Delcombel ; Guillaume Gontard

Bref résumé de la soirée :

Aménagement du territoire & mobilités (Guillaume Gontard – Sénateur de l’Isère) : la compétence Mobilité est partagée entre la Région et les Intercommunalités. Les interférences entre l’aménagement du territoire et ces mobilités sont nombreuses car nombre de déplacements sont contraints par des décisions d’aménagements passées (lieux de travail, lieux de commerce ou de services, disparition de services publics, …)
La ruralité accentue les besoins en mobilité, les transports en commun étant plus rares. Le recours à l’automobile est nécessaire mais coûteux (6 000€/an/véhicule). Les mobilités douces nécessitent des aménagements de sécurité en faveur des usagers (piétons, cyclistes). L’usage de la voiture peut être amélioré par le recours au co-voiturage ou à l’auto-partage et les collectivités peuvent être promoteurs de ces pratiques (incitations financières ou aides à l’organisation des services).
Les échanges sur ce point furent très nombreux (à lire par ailleurs, compte-rendu à venir).

Autonomie énergétique locale (Pierre Jouvenal – Président de Bièvre Énergie Citoyenne) : Le but de l’association qu’il préside est de faire la promotion de la création d’au moins une société d’exploitation d’une Centrale Villageoise sur le territoire. Une cinquantaine de personnes et collectivités sont prêtes à la constituer sous la forme d’une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) une centrale photovoltaïque en toiture (200 m² minimum). Ce type de projet permet aussi de se rendre compte combien la sobriété énergétique est nécessaire en complément d’une production locale et propre.
Beaucoup d’échanges à propos de l’origine et du bilan carbone des panneaux photovoltaïques installés (à lire par ailleurs, compte-rendu à venir).

Agriculture, alimentation, ressource en eau (Elsa Delcombel – Spécialiste agro-environnementale) : elle commence par situer ce dont on parle lorsqu’il s’agit d’agriculture durable (pratiques agricoles, concepts de modes de production, labels). Le consommateur doit donc bien se documenter sur les termes utilisés et avoir conscience de la casse sociale qui caractérise le modèle agricole actuellement dominant.
Parmi les actions possibles des collectivités locales, on trouvera l’accès au foncier pour les exploitants (portage, préservation de l’espace), l’aide au marché pour les produits et redynamiser les collectifs novateurs d’exploitants et consommateurs.
Les échanges portent ensuite sur les modèles de production, sur l’usage de l’eau et les marchés locaux (à lire par ailleurs, compte-rendu à venir).

Tribune du Bulletin municipal n° 42 (novembre 2022)

Retrouvez ci-dessous le texte de notre tribune parue dans la rubrique « Expressions » du bulletin municipal qui vient d’être distribué.

Formez-vous ! Cultivez-vous ! Epanouissez-vous !… Donnons-leur les moyens de le faire ! 

Parent pauvre de la politique locale depuis de trop nombreuses années, il est temps d’agir pour la jeunesse de notre territoire. Il est de notre devoir d’offrir à ces citoyens de demain les meilleures conditions pour apprendre, se cultiver, se dépenser, découvrir, se forger une opinion éclairée sur les sujets de société, développer leur esprit critique, établir des liens sociaux… Et les collectivités locales ont un rôle central à jouer en ce sens en tant qu’acteurs de proximité et avec des compétences spécifiques dans ce domaine.

Les locaux de l’école, de la crèche relèvent de la responsabilité de la commune et de l’intercommunalité. Ce devrait être des espaces accueillants, modernes, adaptés, équipés pour que, dès le plus jeune âge, les enfants puissent être accueillis et puissent étudier dans de bonnes conditions. Il faudra donc rapidement acter et réaliser des travaux d’envergure sur ces bâtiments.

La culture pour tous est un merveilleux vecteur d’ouverture d’esprit, de découverte de la société, de sociabilisation et d’échange inter générationnel. Pour cela il est nécessaire de mettre en place des actions culturelles contemporaines qui parlent aux jeunes : lecture, chant, danse, musique, musée, cinéma… Les jeunes aussi sont dans l’attente d’un cinéma à La Côte-Saint-André ! Il faudra avancer rapidement, pour qu’un tel établissement de proximité voit le jour.

Comment s’épanouir et s’ouvrir au monde en étant assigné à résidence ? Telle est effectivement la situation aujourd’hui pour les adolescents et jeunes adultes du territoire. L’absence de transport collectif opérant est un frein majeur à leur émancipation et à la poursuite d’études. Les collectivités devront développer ces transports interurbains en direction de Vienne, Bourgoin, Voiron, Grenoble, Lyon pour ouvrir le champ des possibles à cette population peu mobile, en quête de nouveauté et d’apprentissage.

Et au quotidien, quels aménagements à La Côte-Saint-André pour les jeunes ? Pour les plus jeunes, les jeux des parcs nécessitent à minima « un coup de jeune ». Quant aux plus âgés, collégiens, lycéens, aujourd’hui aucun lieu ne leur est dédié pour se retrouver, discuter. Il faudrait aménager un endroit ouvert en journée, accessible à tous, un espace de liberté dans lequel ils partageraient du bon temps (musique, discussion, débat, jeux…) sous couvert d’un règlement intérieur établi collectivement. Un espace pour les jeunes, géré par les jeunes. Faisons leur confiance !

Voici un beau programme d’éducation populaire à coconstruire avec la jeunesse locale et les structures existantes (MJC, associations, centre socio-culturel…) Pourquoi ? Pour faire tomber les barrières sociales et territoriales, pour développer les consciences collectives, pour valoriser et encourager la jeunesse issue des milieux ruraux à être actrice de la société de demain.

Christophe VIGNON, Julie MAGNEA, Michèle BERTHOLDY, Francis CORREARD

Rencontre citoyenne du 10 septembre 2022

Après les années COVID, l’association La Côte-Saint-André pour TOUS avec ses élus a la volonté de relancer les échanges avec les habitantes et les habitants de la commune. C’est la raison pour laquelle samedi 10 septembre entre 10 h et 12 h nous avions donné rendez-vous au jardin de ville pour une rencontre citoyenne.

Développée dans le bulletin distribué fin juin- début juillet, la thématique de l’éclairage public a servi de point de départ des discussions. Ensuite, la matinée a permis d ‘échanger, de débattre avec une vingtaine de personnes sur des sujets aussi variés que la culture (avec la nécessité d’un cinéma à La Côte), des travaux de voirie (pas toujours à la hauteur des attentes), de la place du piéton et des vélos (avec une nécessité d’un plan cohérent de déplacements). Mais aussi des finances publiques avec les investissements non réalisés en 2022 bien qu’annoncés (place Berlioz, façades du château et mairie…) et ceux qui paraissent indispensables (sécurisation des accès aux zones des Meunières ou de la Mûre actuellement très dangereuses)

Les échanges directs témoignent des besoins d’informations et d’explications exprimés par la population.
L’association donnera donc rendez-vous pour de nouvelles rencontres dans les prochains mois.

Samedi 10 septembre : INVITATION A UN TEMPS D’ÉCHANGES

Comme annoncé dans notre journal du mois de juin,
nous avons planifié un temps d’échanges avec les habitants

le samedi 10 Septembre,
à partir de 10h00 au Jardin de Ville
(repli sous la halle en cas de pluie)


➡ Pas de sujet tabou ! Au contraire, vous êtes tous invités à venir échanger, débattre, écouter, proposer … sur les thématiques qui vous concernent et vous tiennent à cœur. Profitez-en !

Un nouveau logo pour l’association

Le logo de l’association a fait peau neuve pour être d’avantage représentatif des valeurs que nous portons et de notre projet collectif : environnement, projet social, vivre ensemble, multi-culturalisme, intergénérationnel, humanisme, collectif, développement durable …
Cette évolution s’est faite avec concertation, échanges, professionnalisme tout en conservant une certaine continuité par rapport à l’ancien.

C’est ainsi que nous travaillons et c’est ainsi que nous pensons qu’il faut travailler lorsque l’on est en charge d’un mandat politique.

Aménagements urbains

La municipalité s’est lancée dans un vaste chantier de réaménagement de La Côte Saint-André :

  • opération d’amélioration de l’habitat en centre ancien (OPAH-RU – cf le conseil municipal du 02 juin 2022)
  • aménagement de la place Berlioz
  • programme Petite Ville de Demain

Ces deux derniers ont donné lieu à des consultations des habitants pour une première étape de diagnostic dont nos notes de comptes-rendus figurent sous ces liens :

L’articulation entre toutes ces opérations doit encore être clarifié, de même que la façon d’associer les habitants aux phases de propositions et d’actions.

Nous vous invitons à être attentifs et vigilants aux prochains développements.

Point 4 du conseil du 21 avril 2022 : pour aller plus loin

Le Plan de Protection de l’Atmosphère version 3 (PPA3) :
Kesako ?
Et pourquoi il est nécessaire ?


Dans le compte-rendu du dernier conseil municipal paru dans le Dauphiné Libéré du 27 avril, le dernier point de l’ordre du jour est résumé de façon sibylline, ce qui justifie donc les compléments d’informations qui suivent …

Le Plan de Protection de l’Atmosphère est un document cadre pour les collectivités qui permet d’organiser de manière cohérente les mesures à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l’air. Avec des actions incitatives, informatives et parfois coercitives, c’est un outil majeur pour lutter contre la pollution atmosphérique et donc préserver voire améliorer la santé des habitants du territoire.

Créé en 2006 pour la région grenobloise et dont La Côte-Saint-André fait partie, il est actualisé en fonction des évaluations faites et donc des besoins d’évolutions constatés. La procédure a été la suivante :

1/ évaluation chiffrée des effets des mesures prises antérieurement

2/ analyse de l’évolution des risques au regard des pollutions

3/ concertation avec les collectivités du territoire et les citoyens, conformément à la déclaration d’intention du préfet de l’Isère du 16 février 2021 (cf. https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/annexe5b-ppa-grenoble-concertation-prealable-dossier.pdf

4/ prise en compte des évolutions règlementaires

5/ rédaction d’un document provisoire par le préfet qui doit être approuvé par les conseils municipaux, intercommunaux ou d’agglomération avant sa mise en œuvre (Cf. https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2021-ppa3-grenoble-vf.pdf

Les éléments de références utilisés pour la rédaction d’un PPA proviennent de sources nationales et internationales (Organisation Mondiale de la Santé, ministère de la Santé) et aussi d’analyses locales (Agence Régionale de la Santé, prélèvements locaux). Cette approche à la fois globale et locale permet d’avoir un document très documenté, chiffré notamment sur les risques sanitaires en fonction des pollutions rencontrées tout en étant adapté à la réalité du territoire sur lequel le PPA s’applique.

Le PPA version 3 dont dépend la commune de La Côte-Saint-André est actuellement présenté dans les collectivités concernées pour avis (favorable ou défavorable). Il émane d’une concertation citoyenne qui a eu lieu du 21 mai 2021 au 18 juin 2021 puis d’un travail de co-construction avec les collectivités locales.

Cette nouvelle version s’appliquera sur la période 2022-2025. Il prend en compte les évolutions de qualité de l’air relevée depuis 2006, date du premier PPA et les nouveaux risques associés (mise à jour des statistiques et études réalisées en fonction des pollutions rencontrées).

La conclusion du rapport d’évaluation du PPA 2 alerte sur 2 points majeurs et explique que « la révision du plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération grenobloise doit donc permettre de cibler des actions portant sur l’enjeu principal que constitue le dioxyde d’azote, actions qui devront être évaluées quantitativement et pour lesquelles un dispositif de suivi adéquat sera recherché. Une vigilance doit être maintenue sur les particules fines, afin de réduire l’exposition des populations et se rapprocher du seuil OMS. » (Source : https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/consultation-des-organes-deliberants-des-a21070.html

Les mesures du PPA 3 à mettre en œuvre pour répondre à ce constat concernent donc quatre domaines d’activités:

  • L’industrie-BTP: l’objectif est de réduire l’émission de polluants atmosphériques des industries les plus émettrices en visant des seuils ambitieux (Niveaux d’Émission Associées aux Meilleures Techniques Disponibles)
  • L’habitat et le tertiaire: l’objectif est de limiter les émissions de particules fines dont le secteur en question est le plus gros émetteur. Les particules fines sont principalement issues du chauffage au bois. Les actions visent à renouveler le parc de chauffage et portent sur les équipements, les combustibles et les usages.
  • L’agriculture: nouveau domaine d’action dans le PPA3. Ce secteur est principalement concerné pour les émissions d’ammoniac. L’objectif est la baisse d’émission de ces polluants et les actions se déclinent autour de trois axes, à savoir la sensibilisation, la formation et l’accompagnement.
  • Les mobilités et l’urbanisme : c’est l’axe prioritaire d’action pour réduire les émissions d’oxyde d’azote (NOx). L’objectif du PPA est de favoriser le report modal sur du transport collectif, partagé et mode doux.

Ces mesures s’articulent autour de 17 défis qui se déclinent en 32 actions.

La majorité municipale menée par M. Gullon a choisi d’émettre un avis défavorable sur 2 mesures de ce PPA :

  • Le renforcement des contrôles de pollution sur les véhicules (secteur mobilité et urbanisme)
  • L’interdiction des modes de chauffage au bois peu performant à foyer ouvert (secteur habitat et tertiaire) à l’horizon 2027.

Quel a été notre position lors de ce vote en conseil municipal ?

Au regard des enjeux et de l’évaluation faite sur le PPA 2, nous ne comprenons pas le souhait de la majorité de s’opposer à la mise en œuvre des mesures traitant des 2 principaux problèmes soulevés : la pollution au oxyde d’azote dû au trafic routier et celle aux particules fines majoritairement issues de chauffages au bois non performants et à foyer ouvert.

Nous avons donc émis un avis défavorable à la délibération proposée par M. Le Maire car nous souhaitions émettre un avis favorable sur l’ensemble du PPA 3 dans sa version initiale.

Quels sont les explications de notre vote ?

« Le Plan de protection de l’atmosphère version 3 (PPA3) est un document qui émane d’une consultation avec l’ensemble des parties prenantes, y compris les collectivités territoriales comprises dans le périmètre de ce plan. La concertation a débuté en 2020 et a abouti à un document de plus de 200 pages qui reprend les enjeux liés à la pollution de l’air et les actions à mettre en œuvre pour y répondre.
Le conseil municipal de La Côte-Saint-André propose d’émettre un avis défavorable sur 2 actions majeures de ce plan à savoir :

  • Le renforcement des contrôles routiers pour limiter la circulation de véhicules polluants, au-delà des seuils autorisés actuels
  • L’interdiction des foyers ouverts, mode de chauffage peu performants et à l’origine de pollution aux particules fines

Les arguments évoqués pour justifier ces avis défavorables sont :

  • Le manque de transport en commun sur notre territoire. La majorité municipale considère que ce manquement est à faire remonter au préfet en émettant un avis défavorable.
  • L’incapacité des foyers les plus modestes à changer leur mode de chauffage en installant des poêles ou inserts fermés plus performants.

Ces arguments ne sont pas fondés.

La question des transports en commun est à traiter avec la région, collectivité qui a la compétence en question, donc avec M. Wauquiez et non avec le préfet.

Pour la question des foyers ouverts, il faut préciser que ce PPA propose également l’élargissement de l’accès à la prime air-bois à l’ensemble des communes du périmètre. Cette aide permet d’accompagner les foyers de 1 600 à 2 000€ pour le changement de leur foyer ouvert et la mise en place d’un mode de chauffage plus performant. Elle se cumule avec les aides de l’Anah qui permettent d’obtenir de 1 200 à 2 000€ d’aides pour le même type de travaux. Il est donc possible d’obtenir jusqu’à 4 000€ d’aides pour le remplacement d’un insert ouvert pour les foyers les plus modestes. Ceci représente jusqu’à 75% de l’investissement nécessaire, sachant qu’à cela il est encore possible de bénéficier du crédit d’impôt transition énergétique (CITE).

Par ailleurs, en passant d’un insert ouvert avec un rendement de 15% à un insert fermé ou un poêle avec un rendement allant de 60% à 80%, la facture énergétique des foyers est divisée par 4.

Cette interdiction des modes de chauffage peu performants et largement responsables des pollutions aux particules fines est déjà existante dans la loi Climat et Résilience votée et adoptée en août 2021. Un vote défavorable sur cette action du PPA3 va donc à l’encontre des dispositions légales.

Pour résumer, voter contre cette action visant à interdire les inserts ouverts c’est voter :

  • Contre une disposition qui va dans le sens de la santé publique sur notre territoire puisqu’elle vise à diminuer la pollution aux particules fines,
  • Contre une disposition qui permet de préserver la ressource en bois car en améliorant le rendement des chauffages on diminue de fait la consommation de bois,
  • Contre une disposition qui contribue à améliorer durablement le pouvoir d’achat des ménages puisque le changement de mode de chauffage permet de diviser par 4 le coût de la facture énergétique des ménages concernés. Ainsi, le reste à charge, aides déduites, pour l’installation d’un nouveau mode de chauffage peut être rapidement amorti.

De manière plus générale, il relève de la responsabilité des élus de mettre en œuvre des politiques publiques qui visent à diminuer les émissions de polluants et à diminuer les consommations de ressources. Les contraintes existent pour les ménages et il faut les accompagner le plus possible. Mais le rapport du GIEC est sans appel. Il nous reste 3 ans pour agir avant que des contraintes bien plus lourdes s’imposent à nous tous. Il sera alors trop tard pour agir et les plus modestes seront aussi les premiers touchés.

Refuser de prendre des mesures aujourd’hui, alors que l’on a toutes les informations sur les risques, les conséquences et les solutions, est irresponsable. »

Pour aller plus loin :